En stage avec Mohamed

Mohamed Idir Agoumadz, étudiant en M2 REGA, nous partage son parcours scolaire en hydrologie et ses missions de stage au sein du Centre de recherche en géographie LOTERR.

 

Quel est ton parcours scolaire ?

J’ai obtenu un baccalauréat en sciences de l’ingénieur. Par la suite, j’ai intégré une licence professionnelle en hydraulique pure à l’Université des Sciences d’Alger (Algérie). Toujours dans le même domaine, je me suis ensuite spécialisé, en master, dans les ouvrages hydrauliques, et j’ai obtenu mon diplôme en 2023.

Poussé par l’envie de me spécialiser dans le développement durable et la préservation de l’environnement, j’ai choisi d’intégrer le Master REGA (Ressources en Eau, Gestion et Aménagement) à l’Université de Lorraine.

Quelles sont tes missions pendant ton stage au centre de recherche en géographie LOTERR ?

Mon stage actuel, au sein du laboratoire LOTERR, consiste à élaborer un modèle de gestion intégrée de la ressource en eau au niveau du bassin de la Vingeanne.

Mes missions principales sont :

  • l’élaboration d’un modèle semi-distribué du bassin via l’outil AirGRiwrm
  • la mise en place d’un schéma hydraulique sous SIG

Qu’est-ce que tu aimes dans tes études ?

Ce que j’aime dans mes études, c’est la possibilité de comprendre l’ensemble du cycle de l’eau, depuis sa source naturelle jusqu’à son retour à l’environnement. J’apprécie particulièrement le fait d’aborder à la fois les aspects scientifiques (comme l’hydrologie, la qualité de l’eau, la modélisation) et les dimensions techniques et opérationnelles, comme la gestion des réseaux d’eau potable, l’assainissement ou encore l’aménagement des cours d’eau. Cela me donne une vision globale et intégrée de la ressource en eau, essentielle pour contribuer à sa préservation et à sa gestion durable, surtout dans un contexte de changement climatique.

Quels sont tes projets après le master ?

Pour l’instant, j’hésite entre deux orientations :

  • poursuivre en doctorat, avec un sujet axé sur la préservation de la ressource en eau face au changement climatique et aux usages anthropiques
  • ou bien me spécialiser définitivement dans la gestion intégrée de l’eau, en intégrant un bureau d’études, une collectivité ou une structure de gestion.

Dans les deux cas, je souhaite mettre mes compétences au service de la durabilité et de la résilience des systèmes hydriques.

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