Le master en alternance

Comment suivre la 2ème année du master en alternance ?

Vous allez en M2, l’alternance ça vous dit ? |

Une fois le M1 validé, le M2 peut être suivi en alternance à travers les contrats de professionnalisation et les contrats d’apprentissage. Le rythme d’alternance est variable. À partir de janvier ou de février, les cours sont finis et l’alternant(e) est alors entièrement en milieu professionnel.

L’étudiant peut alors chercher et proposer un contrat d’alternance ou répondre aux propositions d’alternances envoyées par des entreprises, organisations, collectivités, via les mails pédagogiques, ou via le LinkedIn de leur formation.

Avec l’équivalent d’un master 1 en urbanisme, hydrologie etc, un étudiant venant d’un autre master peut demander une entrée directe en M2 et proposer aussi un projet d’alternance.

deux personnes équipés de casques sur un terrain éoliens

Certifié RNCP

Tous les parcours permettent de certifier les compétences professionnelles prévues dans le référentiel national de chaque master, disponible sur le portail de France Compétences.

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Les enjeux de la formation en alternance

Une formation qui associe théorie et pratique tout au long de l’année scolaire.

Être accompagné et développer des compétences professionnelles.

Préparer son entrée sur le marché du travail et être plus compétitif.

Se constituer une solide expérience professionnelle d’un an.

Être rémunéré pendant sa formation.

Disposer d’une solide culture professionnelle.

Et comment cela se passe en pratique ?

Vous alternerez un temps en entreprise et un temps à l’université. À partir de février les cours sont finis et vous serez à temps complet en milieu professionnel. Le reste du temps, vous suivez les cours avec les étudiants en formation initiale.

Durant les vacances scolaires, vous travaillez en entreprise à temps plein, mais vous pouvez bénéficier de congés payés.

groupe de personne travaillant en groupe

Témoignages de nos étudiants

Ambrine
Lucas
Elisabeth

Ambrine : Pour m’insérer le plus rapidement possible dans le monde professionnel.

Lucas : Contrairement au master 1, où chaque semaine est consacrée aux enseignements, l’emploi du temps de master 2 est plus dense mais il laisse surtout place à des semaines de vide pour l’alternance. Trouver une alternance, c’est donc s’assurer que ces périodes de creux seront utilisées pour acquérir de l’expérience. Certes vous ne pourrez pas profiter de ces semaines libres pour vaquer à vos occupations en attendant le prochain cours, mais vous pourrez aller au-delà de la théorie en pratiquant. Choisir l’alternance vous permettra d’avoir un cadre différent de la faculté, de côtoyer des professionnels au quotidien, de monter en compétence dans un ou plusieurs domaines. Sans oublier que l’alternance vous permettra également d’être rémunéré tout au long de votre formation, ce qui est un avantage pour couvrir vos dépenses mensuelles ou du moins une partie.

Elisabeth : L’alternance représente selon moi la meilleure manière d’apprendre et d’appliquer la théorie vue en cours. C’est aussi le moyen de se faire une idée du monde du travail et de pouvoir explorer des sujets qui nous intéressent ou qui sont trop peu abordés lors des cours théoriques. Le choix d’un emploi futur me parait alors beaucoup plus clair. Je devenais aussi impatiente de pouvoir enfin travailler dans un domaine qui me plaît, l’alternance a su également répondre à ce besoin.

Ambrine : De septembre aux vacances de Noël le rythme est le suivant : 1 semaine cours / 1 semaine entreprise. Puis après c’est 100% entreprise !

Lucas : Les modalités d’alternance du master sont semblables qu’on soit en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation. Le contrat d’alternance est un contrat à durée limitée, supérieur à 6 mois et qui dans le cas de notre master 2 dure généralement une année. La plupart des alternants débutent leur contrat au début du mois d’octobre mais certains contrats ont démarré fin août, ou début septembre.

Par ailleurs, il est bon de savoir qu’en alternance les pauses pédagogiques (vacances) sont des périodes consacrées entièrement à l’entreprise. Ainsi durant le mois de décembre, il est courant d’être en entreprise durant 3-4 semaines consécutives. Puis une fois les cours terminés (mi-février), l’alternance se poursuit à temps complet.

Elisabeth : Durant l’année universitaire 2021-2022, le rythme s’organisait plus ou moins en 1 semaine sur 3 dans la structure, puis 2 sur 3 et enfin en février à 100 % dans l’organisme d’accueil.

Ambrine : Sur LinkedIn.

Lucas : Suite à un stage de master 1 à la Communauté de Communes du Sud Messin (limitrophe de l’Eurométropole de Metz), j’ai eu la chance de pouvoir poursuivre mon parcours universitaire en alternance au sein de la même structure.

Elisabeth : Une annonce auprès des étudiants avait été faite par Mr. Hamez par mail.

Ambrine : Mettre en place les aménagements cyclables tactiques au sein de l’Eurométropole de Strasbourg, produire des études cyclables, monter des dossiers d’appels à projet (Fond Vert, AAP, Région Grand-Est), tenir des instances avec les associations vélo locales pour étudier les demandes cyclables remontant des citoyens, tenir des instances avec la CTS (Compagnie de Transport Strasbourgeoise) afin d’améliorer la vitesse commerciale des bus.

Lucas : Le poste occupé était un poste de chargé de mission mobilité/aménagement. L’objectif était de poursuivre les réflexions sur la mobilité entamées en stage de master 1 et d’aboutir au déploiement opérationnel d’un nouveau service de mobilité pour les habitants du Sud Messin. J’ai été intégré dans le processus de décision puisque j’ai pu porter en commission la thématique mobilité et donc saisir davantage le fonctionnement d’une Communauté de Communes. En parallèle, j’ai suivi la réalisation d’un Plan de Mobilité Simplifié (PdMS) par un bureau d’étude et j’ai réalisé un inventaire des zones d’activités économiques (ZAE), démarche obligatoire depuis la loi Climat et Résilience.

Elisabeth : Au sein du service Marketing du réseau de transport LeMet’, j’étais chargée d’études de fréquentations du réseau, de réalisation de plans des lignes du réseau de bus et d’autres missions diverses pour venir en appui au service.

Ambrine : Au début cela demande une légère adaptation qui génère surtout une fatigue physique du aux allers-retours entre Metz et Strasbourg que j’ai effectué durant plusieurs mois.

Lucas : Certaines périodes sont plus difficiles à gérer que d’autres, à l’image du mois de décembre-janvier où les rendus sont concentrés. Mais avec une bonne organisation, et quelques périodes de travail plus intenses, on s’en sort.

Elisabeth : De manière générale l’année a été plutôt difficile. Les travaux universitaires demandaient beaucoup d’organisation personnelle mais également avec les autres étudiants, lors de travaux de groupes notamment. C’est loin d’être insurmontable, mais je pense qu’il faut se poser la question de savoir s’il on est capable de pouvoir tenir un tel rythme. Mais le jeu en vaut largement la chandelle.

Ambrine : Oui.

Lucas : Un poste a été créé lors du dernier conseil communautaire, des discussions sont en cours.

Elisabeth : Non, je n’ai pas été embauchée dans ma structure d’alternance.

Ambrine : Cheffe de projet au département Grands Projets de l’Eurométropole de Strasbourg.

Lucas : Chargé de mission/projet mobilité.

Elisabeth : J’ai trouvé du travail très rapidement si bien que j’ai dû rompre mon contrat d’alternance après mon passage à l’oral du mémoire. J’ai ainsi commencé mon poste actuel à la mi-juillet (2022).

Ambrine : Oui je conseille vivement l’alternance ! Simplement si la personne n’est pas « débrouillarde » et peine à s’en sortir seule, ce n’est pas fait pour elle. Le marché de l’alternance est très dense en matière de demandes. Savoir se démarquer, s’exprimer de manière claire et avoir une certaine assurance sont des qualités nécessaires en amont de l’entretien, pendant, et une fois embauché.

Lucas : Oui.

Elisabeth : Je conseille bien sûr l’alternance, mais comme évoqué précédemment, il ne faut pas que cela compromette la réussite de cette dernière année d’études. Le stage reste aussi un très bon moyen d’apprendre et de se former.

Ambrine : L’alternance représente une réelle opportunité professionnelle pour les étudiants. Si je devais donner un conseil essentiel à la réussite de l’alternance qui peut mener à un poste se serait de vous rendre indispensable pour votre structure. Faites-en sortes de dépasser vos missions initialement prévues, de proposer des nouvelles choses et surtout d’avoir un contact privilégié avec les interlocuteurs extérieurs à la structure. Cela permettra de vous rendre indispensable sur certaines choses et donc les questionnerons sur l’importance ou non de vous garder.

Lucas : En contrat d’apprentissage l’alternant bénéficie de 5 jours de congés de révision, ce qui est utile lorsque la charge de travail à la faculté est importante ou pour la réalisation du mémoire.

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